Yamaha Grizzly 550 FI 2009 Essai

Yamaha Grizzly 550 FI 2009

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Je n’étais pas débordant d’enthousiasme quand j’ai été invité au lancement du modèle Yamaha Grizzly 550 FI 2009. Je dois admettre que toutes ces nouvelles grosses cylindrées à l’alésage important, ces côte à côtes de haute performance et ces sensationnels VTTs de course inondant présentement le marché ont eu l’effet de réanimer ma passion pour le VTT, en général, en me procurant une grande satisfaction à les conduire. Une surprise m’attendait, je vous assure ! D’abord, le lieu choisi pour nous faire expérimen-ter cette nou-velle version apprivoisée du Grizzly était à couper le souffle ! C’était à l’impressionnant Lac Arrowhead dans la Californie ensoleillée. Pendant l’ascension de 1 524 m (5 000 pi) jusqu’au lac, le panorama vu de la fenêtre de l’auto était assez saisissant, merci ! Sans -oublier ma jolie conductrice employée de Yamaha, juste à côté, qui attirait constamment mon attention ! Confortable, facile d’opération et super-bement maniable, le nouveau Grizzly 550 est pourvu d’un moteur de 558 cm3, à quatre temps, à quatre soupapes, qui peut supporter des charges surprenantes.

Il est équipé du système électronique d’injection YAMAHA qui diminue les émissions et la consommation d’essence, pendant qu’il s’ajuste aux différentes températures et altitudes, afin de procurer un fonctionnement doux et efficace en toutes conditions. Le Yamaha Grizzly 550 FI 2009 a été conçu pour répondre aux différents besoins d’une vaste gamme d’utilisateurs. Les professionnels l’apprécieront pour l’usage intensif qu’ils en feront tous les jours, et les amateurs qui le choisiront pour s’a-mu-ser sur les sentiers appré-cieront sa faci-lité d’opération, sa grande maniabilité et son grand confort. Ce véhicule est certainement l’un des plus versatiles que j’ai essayé. Seul un léger manque de réac-tion de l’accélérateur fut détecté, ce qui ne devrait pas être un problème à une altitude inférieure. Nous roulions à des altitudes variant entre 1 524 mètres (5 000 pi) et 1 829 mètres (6 000 pi), ce qui a probablement subtilisé un petit pourcentage de puissance. Le fait d’éviter la fatigue du conducteur semble avoir été l’objectif principal du design de ce quad. C’est la nouvelle conduite en servo–direction électrique qui contribue,en grande partie, à la facilité de conduite et au confort de ce quad hyper polyvalent. D’abord introduite sur leur 700, elle s’adapte à la vitesse du véhicule pour assurer un maniement et un contrôle parfait en tous terrains. Si vous n’êtes pas habitué à ce genre de système, il vous demandera un effort d’ajustement.

Lorsque vous heurtez à basse vitesse une roche ou une souche sur le côté de la roue, cela peut déstabiliser le guidon quelque peu. Mais sachant ceci, ce n’est plus un gros problème. Tenir fermement le guidon avant de surmonter les obstacles vous évitera toute surprise. Somme toute, le système fait en sorte que -conduire un VTT de cette taille -devient un jeu d’enfant (sur ce point, des -jeunes de petite taille seraient peut-être tentés d’en faire usage, chose qu’aucun adulte ne devrait permettre). Lorsque le quad prend de la vitesse, une assistance moindre est procurée par le système de servo–direction, afin de permettre une rétroaction adéquate à vos mains par le guidon. L’ajustement de ce système est tout à fait au point, semble-t-il, et tous les genres d’utilisateurs, qu’ils soient au travail ou au jeu, profiteront grandement de l’absence d’effort requis par les bras et les mains. Nous l’avons poussé fort toute la journée et n’avons éprouvé aucune fati-gue. Nous aurions pu continuer sans nous arrêter. En plus de la facilité d’opération, plusieurs caractéristiques clés ont contribué à faire de l’expérience du quad une expérience plus confortable.

Le siège est fabriqué avec la fameuse combinaison de gel et de mousse exclusive à Yamaha, laquelle est vraiment efficace. Durant ma première randonnée sur la bête bleue, j’étais principalement debout, tentant de tenir tête à mon guide. Quitter le sentier nous aurait assurément menés à la mort : ce n’était pas un endroit pour des ca-brioles, à cause de la présence d’un pré-cipice. Malgré cette menace imminente, je me suis rapidement senti assez confor-table pour pousser cette bête rugissante comme je le ferais avec un vrai quad sport. Je me sentais vraiment en équilibre parfait avec tout l’ensemble. La position des repose-pieds était parfaite et efficace ; j’ai aussi remarqué l’application facile des freins. Comme les autres composantes, la suspension, évidemment, joue un grand rôle dans la sensation qu’on éprouve sur un quad et son niveau de confort : elle semblait parfaitement calibrée pour faire presque disparaître chaque obstacle rencontré sous le véhicule.

L’équilibre de l’avant à l’arrière et d’un côté à l’autre était parfait. Je me suis assuré de parcourir le même sentier cahoteux debout puis assis, pour -enfin réaliser que j’allais presque aussi vite assis. À un certain moment, nous nous sommes acharnés à gravir les roches et le Grizzly y a mordu comme s’il sortait tout juste d’hibernation. Puis, pointant vers la montée devant, le guide nous a consultés, un autre reporter et moi, sur notre désir de poursuivre. Un pouce vers le ciel, il attendait un signe de notre part (un oui ou un non) pour savoir qui partirait le premier, en hochant sa tête casquée d’un côté à l’autre et de bas en haut. Rendu à ce moment, mon Grizzly m’avait vraiment impressionné et je me sentais dangereusement invincible. Ce fait m’a amené à me demander si ce confort était une bonne chose dans tout les cas et je profite de l’occasion pour avertir les conducteurs inexpérimentés d’y aller très doucement avec le Grizzly. Le fait que la direction est si facile à tourner, on sent que moins d’informations passe par les mains et les moins habitués pourraient se retrouver sur deux roues sans avertissement.

Ce véhicule n’est pas idéal pour un utilisateur en appren-tissage, car il semble trop « généreux », facile, mais il est parfait pour le conducteur occasionnel. Il y a moins de risques d’accidents à bord d’un tel quad lorsqu’on file à basse ou à moyenne vitesse, mais si quelqu’un le pousse trop fort, le temps de réaction sera diminué à cause du manque de -rétroaction parvenant au conducteur par le guidon. Je fis alors signe de l’index à mon guide que l’honneur lui appartenait de pas-ser le premier. De toute évidence, nul ne devrait s’attaquer à des obstacles demandant un haut niveau d’expertise, avant d’en étudier les conditions. Quel meilleur moyen que de regarder faire quelqu’un qui a déjà eu la chance de combattre ces obstacles. C’est une occasion où je me suis bien amusé et où j’ai pu apprécier « la furie bleue » sous moi. Elle faisait presque tout le travail à elle seule ! La servo-direction a prouvé son utilité ici à combattre l’effet provoqué sur le guidon par le contact des pneus collant sur le côté des roches.

Une élimination presque totale des durs coups au guidon fut infiniment appréciée. Et encore, certaines sections de ce parcours nécessitaient que je place mes deux pieds du même côté pour évi-ter de culbuter vers une mort certaine. Je ne pense pas que je me serais aventuré là sur n’importe quel véhicule. D’autres caractéristiques faisaient aussi que ce quad était plus facile à condui-re que les autres quads dans sa caté-gorie. Le freinage par l’action du moteur fonctionnait superbement bien, procurant une douce décélération sans étouffer le moteur ni frei-ner trop brusquement. Le processus de des-cente et de remontée en relance en -appuyant sur l’accélérateur était doux et sans problème. La puissance est livrée avec douceur et un coup soudain sur l’accélérateur ne créera pas de mauvaises surprises. J’aurais apprécié un peu plus de contrôle sur l’accélérateur, pour influencer le comportement du train arrière en conduite à deux roues. À plusieurs reprises, j’ai appuyé fort, attendant une réaction tardive. Ce quad est vraiment parfait pour la masse.

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