2008 Polaris Outlaw 525 Essai

2008 Polaris Outlaw 525 Essai

– PUBLICITÉ –

Table des matières

Le 2008 Polaris Outlaw 525 est le dernier-né des quads sportifs offerts par Polaris. Avec son look agressif, ses jantes haut de gamme et ses graphiques à tête de mort, vous allez faire des envieux ! Côté moteur, vous ne serez pas déçus : le quad Polaris Outlaw 525 est doté de la plus puissante accélération sur le marché ! Fruit d’un partenariat avec la compagnie autrichienne KTM reconnue pour ses innombrables succès en courses de Motocross et Enduro, le Outlaw fait déjà ses preuves sur de nombreux circuits de courses.

La rapide et délicate « Quadgirl » Cynthia Préfontaine est une parfaite candidate pour tester ce monstre avec moi, elle qui ne pèse presque rien, mais pèse plus fort du pouce que plusieurs gars. Cette régulière des courses de VTT ici au Québec pouvait certes s’attendre à quelque chose de puissant. Deux manufacturiers remplis de gars passionnés pour la course ou tout ce qui touche l’extrême performance parmi leurs rangs. Pour Polaris, cette tendance n’est pas récente, leurs lignes de motoneiges comptent depuis longtemps des modèles vraiment axés sur la haute performance. L’union avec KTM est des plus logiques, eux dont l’histoire est depuis le début basée sur la compétition.

Pourquoi donc le « OUTLAW » ? Doté du fameux moteur le plus puissant chez KTM, un 525cc au son et « feeling » agressif au premier coup de pouce, primordialement, pour se tailler une place sur les podiums des différents circuits de courses d’endurance. Un domaine des courses où chaque machine est scrutée à la loupe pour non seulement sa maniabilité et puissance mais aussi et surtout pour sa solidité et fiabilité. Où se classe-t-il ce quad aux particularités étranges ? Un quad si sport, avec un reculons ? Un tel quatre roues, si léger et agile, avec une suspension indépendante à l’arrière ?! Oui, ce méchant quad au look masculin accentué par une tête de mort sous un chapeau de cow-boy collé sur ses flancs, est doté d’une suspension arrière indépendante avec 10 pouces de course tout comme à l’avant. Un avantage certes lorsqu’on veut attaquer un bout de sentier très rocheux, permettant même de presque négliger la présence des roches et de passer l’obstacle en accélération sur deux roues. En revanche par contre, sur des sauts, l’arrière a tendance à redescendre trop vite, le surplus de poids fut sûrement inévitable. Chez Polaris, on a tardé à réagir aux récents succès des quads dits « prêts à courser » tels les nouveaux modèles 450cc légers et puissants de Yamaha, Honda et peu après Suzuki ont mis en marché, mais maintenant ils y plongent en commençant par attaquer les circuits plus ardus d’endurance.

Ce quad porte très bien son nom agressif, un look démoniaque, une construction solide et bien sûr de la puissance à revendre pour mieux se sauver. Il se lèvera sur commande à chaque rapport de vitesse, jamais essoufflé, un petit coup de pouce suffit, un bandit impossible à rattraper en sentier. Le moteur 525 de KTM, champion du monde prouvé efficace en motocross et Enduro, fait de ce méchant quad le plus rapide en accélération. Très léger et avec un couple massif il laisse tous les autres de sa classe dans la poussière. Par rapport à son prédécesseur le « Predator » son poids est plus lourd de 15lb, mais le moulin autrichien offre un 15 chevaux de plus. Pour bien transmettre toute cette puissance au sol, le Outlaw est équipé de pneus Maxxis hautes performances montés sur des jantes très légères en aluminium. La suspension plus qu’efficace ne fera qu’une bouchée des séries de roches, mais gare à ces roues tout de même fragiles qui pourraient se déformer sous les impacts.

Le son qui jaillit du système d’échappement positionné en plein centre frôle la limite légale des décibels. Le moindre coup de gâchette et ce bandit part en cavale, l’accélération brute peut même être un peu difficile à gérer malgré sa bonne souplesse motrice. Ce Polaris est un peu pointu à conduire pour un débutant, un trop gros coup de pouce et l’arrière peut partir à l’équerre ou en wheelie non planifié. Pour arrêter ce hors-la-loi, les deux disques avant à étrier double et dosable sont d’une grande efficacité. Les cinq rapports se changent avec précision et l’embrayage hydraulique Magura est un charme d’utilisation, le mordant de l’embrayage bien étalé sur toute la course du levier.

En général, Cynthia fut totalement emballée par ce quad féroce. À part quelques petits détails agaçants, tel un levier de frein arrière un peu court (plus long offrirait un contrôle plus précis) et le fait que le puissant moteur semblait prêt à étouffer et parfois même un peu capricieux à repartir. (J’avoue par contre que la carburation manquait sûrement d’un peu d’ajustement vu les nombreux retours de flamme que Cynthia causait en relâchent la gâchette. Ou était-ce ce bandit mort en graphique qui tirait en l’air.) Elle le décrit comme étant une joie à pousser à fond, surtout dans les sections très accidentées. La suspension semble enlever bien du travail au pilote. Elle avoue aussi qu’on se doit d’essayer cette bête sur un sentier plat avec de belles grandes courbes étant donné toute la puissance digne du nom Kronreif placée entre nos jambes.

Deux types de suspension seront offerts sur les 2008 Polaris Outlaw 525, celui-ci avec le « IRS » (suspension arrière indépendante) et un autre a essieu rigide. La différence est flagrante, avec la suspension indépendante, sur le plat, le quad est un peu timide à partir en glissade, offrant une tenue du train arrière plus mordante qui peut quand même plaire à plusieurs avides de randonnées intenses en sentiers. Au début, on sent certes une mollesse étrange et ensuite le tout devient très confortable. En revanche, elle est d’un confort sans égal en terrains plus accidentés. Les bosses et trous disparaissent presque sous la machine tandis que le mordant des pneus s’accroche continuellement au sol. Là est le plus grand avantage pour le coureur enduro qui se voit défait de la tâche d’absorber les chocs, se laissant transporter les fesses sur le banc par-dessus à peu près n’importe quoi. Démarreur électrique, reculons et un look du tonnerre complètent à merveille le tout pour qu’on s’amuse sans cesse.

Pour Polaris et sa véritable entrée en matière de vraies machines de compétition, c’est une franche réussite.

– PUBLICITÉ –

ARTICLES CONNEXES

– PUBLICITÉ –

MENU

RECHERCHE